Réfugiés : L’EUROPE SOUS SON PLUS BEAU JOUR, par François Leclerc

Billet invité.

Au départ des côtes libyennes, la deuxième grande route vers l’Europe empruntée par les réfugiés désormais presque sous contrôle, c’est au tour du sort des frontières intérieures à la zone de libre-circulation de Schengen de venir sur le tapis. Il y a urgence, car les autorisations provisoires de leur rétablissement délivrées par la Commission arrivent à échéance le 11 novembre prochain. Celle-ci a averti qu’elles ne pouvaient pas être renouvelées.

Réfugiés : LE RÈGNE DE L’HYPOCRISIE, par François Leclerc

Billet invité.

Le dispositif n’étant pas étanche, les arrivées de réfugiés en Europe se poursuivent malgré tout en Espagne, et même en Roumanie qui ne fait pas partie de l’espace Schengen. Mais une étape a été franchie, l’exode n’est plus massif et irrésistible comme il l’a été. Ses principales routes ont été coupées par tous les moyens disponibles, y compris lorsqu’ils sont inavouables. Au sud de la Libye, au Tchad et au Niger, où les trafics ont été de tout temps florissants (1), des largesses financières de substitution sont distribuées aux passeurs sous couvert de programmes d’aide économique locaux.

Réfugiés : QUAND LES BARBOUZES S'EN MÊLENT ! par François Leclerc

Billet invité.

Ancienne puissance coloniale, l’Italie connait bien la Libye. Confrontée à l’arrivée massive de réfugiés et laissée seule pour s’en dépêtrer, son gouvernement ne lésine pas sur les moyens, avouables ou non, afin de les bloquer en Libye. Selon le HCR, ils seraient en effet des centaines de milliers à vouloir tenter l’aventure d’un hypothétique sauvetage en mer, à condition d’avoir échappé aux garde-côtes libyens qui les reconduisent manu militari dans des centres de détention après les avoir interceptés.

Réfugiés : BELLES PAROLES ET SORDIDES ACTIONS, par François Leclerc

Billet invité.

Au cours de la rencontre d’hier consacrée à définir les grandes lignes d’un plan destiné à barrer la route vers l’Europe des réfugiés au départ de la Libye, on a croulé sous les bons sentiments si l’on en croit les comptes-rendus. Plus question de mettre en place au Niger et au Tchad des « hotspots », mais des « centres d’orientation » ainsi bien mieux nommés, voire même des « missions de protection ». Les réfugiés n’auront jamais fait l’objet d’autant d’attentions… en paroles.